Le vendredi 24 février 2023

Mon Périgord bien-aimé ! Lettre Numérique - Février 2023

La lettre numérique de Reconquête! Dordogne


Février 2023

Cher soutien de la Reconquête,

Découvrez aujourd'hui la lettre numérique - février 2023 - de Reconquête! Dordogne. 

Avec deux témoignages locaux très intéressants !

L'offensive transgenre et la bien-pensance sont partout présentes, jusque dans nos plus petites communes de province ! 

Heureusement la parole se libère et le courage revient !

I/ Édito :"Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?" par Antoine Coutou.

II/ Dans un petit village (tranquille) de Dordogne, un Transexuel se fait passer pour ... une "bonne soeur" !!!

III/  Lily...par André Pouchet. 

 

Bonne lecture !

 

PS : Si vous aussi, vous souhaitez participer à la prochaine lettre numérique, 
répondez simplement à ce courriel ou écrivez à l'adresse de votre fédération : dpt24@parti-reconquete.fr

 

***

 

Édito:

 

"Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?"

 

 

Pendant des années, il faut bien le reconnaître, face aux choses qui nous choquaient au quotidien, on avait souvent pris l'habitude d’adopter cette combinaison:

1/ Yeux au ciel ou ... sur le bout de ses chaussures,

2/ Haussement(s) d’épaules, puis enfin, avec une mélange de résignation et de colère contenue,

3/ "Mais qu’est-ce qu’on peut faire ?"

Que tout le monde se le tienne pour dit, ce temps est ... révolu !

 

Petite anecdote personnelle :

Il y a quelques semaines, séance de mise en bouteilles dans le domaine viticole où je travaille. Midi passe, midi et demi aussi...Tout le monde commence à avoir faim.

Et là, dans un chai, lui-même situé dans un pays que des millions de touristes viennent visiter, dans un chai qui reçoit les merveilles de la nature, qui abrite de surcroît une partie de notre patrimoine, de notre Culture, 

le propriétaire lâche (accrochez-vous bien! ) : "Et pourquoi pas un kebab?"

Mon sang n’a fait qu’un tour: "Il est hors de question que je mange un kebab!"

ai-je répondu spontanément. Je vous passe la conversation qui s’en est suivie pour vous donner la fin de l’histoire et finalement le menu de notre déjeuner : 

Terrine, andouillettes, pommes de terre, salade, fromage, le tout arrosé d’un roboratif vin rouge !

Reprenons place dans notre quotidien !

 

Aujourd'hui, dans cette lettre numérique, 

deux témoignages de Périgordins, dégustez-les bien !

 

Voyez comme les occasions d’avoir son mot à dire sont nombreuses !

Voyez aussi comme nos campagnes ne sont pas épargnées par le wokisme et l’offensive transgenre ! 

 

Enfin, je profite de cet édito pour vous rappeler aussi que cette lettre est là pour que vous puissiez vous exprimer !  N’ayez pas peur ! Trouvez la manière de dire qui est la vôtre et ne vous inquiétez pas de savoir si vous êtes plus ou moins "à l’aise à l’écrit", parce que, vous le savez bien, ici... "on est entre amis !"

 

Antoine COUTOU 

Responsable Communication Reconquête! Dordogne 

 

 
                            
***
 

Dans un petit village (tranquille) de Dordogne, un Transexuel se fait passer pour ... une "bonne soeur"!!!

  

 

Un tout petit village, au beau pays de Montaigne, dans ce département de Dordogne que j’affectionne tant.

Je suis un habitant de ce village.

 

En l’année 2021, me semble-t-il, apparut dans le minuscule centre bourg, une étrange silhouette = une stature de rugbyman, des pieds et des mains comme des battoirs (comme on dit par chez nous), un visage taillé à la serpe et ... des seins… Le tout habillé en « bonne sœur » ! avec force chapelets à la ceinture, une voix sans timbre avec parfois des pointes graves ...

 

Un petit voisin âgé de 2 ans, bouche bée devant l’étrange apparition, demanda à sa Maman : « Pourquoi le monsieur y met un torchon sur la tête ? » Cet enfant n’a pas un instant été abusé par la tenue de cet homme.

 

Après beaucoup d’insistance, la mairie finit par donner la clef de notre charmante église du XII ème siècle à cette fausse « bonne soeur » désirant l’investir tous les vendredis matins, pour y réciter le Rosaire.

 

En fait, ce personnage récita de prétendus Rosaires toutes les semaines et amena des tableaux, changea la croix du Christ, s’installa un salon dans la sacristie (pour recevoir, disait-il), apporta une vierge noire, se débarrassa du brancard destiné antan à porter les cercueils, (ce brancard va être déposé dans un musée local).

 

Il disait avoir l’autorisation du prêtre responsable de cette paroisse.

Je ne sais rien des rapports de ce personnage avec ce prêtre. Ce prêtre était en partance, un autre prêtre prenait sa charge.

 

Certains villageois s’étaient offusqués sur les changements apportés à l’église sans aucune consultation de la population. La croix amenée par ce personnage masquait les vitraux, le brancard ne gênait pas dans l’église et leur rappelait des souvenirs d’enfance...Le personnage n’avait aucune préoccupation vis à vis de ce que pouvait ressentir les gens du village.

Certains commencèrent à sérieusement s’agacer et à s’interroger sur la légitimité de cette personne.

Le nouveau prêtre fut alerté et vint faire une messe exceptionnelle à l’automne 2022.

Il resta ferme dans son refus, devant les demandes de la fausse "bonne soeur", qui désirait avoir à sa disposition le ciboire pour dispenser les hosties, qui désirait également faire des travaux dans l’église, etc.

Le prêtre, donc, refusa, lui demanda de débarrasser son salon de la sacristie et lui signala qu’il allait faire venir l’historien du Diocèse afin de vérifier la légitimité de tous les objets introduits dans cette église.

 

Le lendemain matin le personnage avait enlevé la totalité des traces de son passage parmi nous !

Il a cependant conservé la clef de l’église !

 

Entre temps et par ailleurs, étant natif du coin, connaissant beaucoup de monde dans la région, je m’étais renseigné sur ce personnage.

Il s’agit, semble-t-il d’une personne « Trans’ », qui vit dans une commune proche de la nôtre, avec un autre homme « Trans’ », alors qu’il racontait partout qu’il était ermite !

 

Un peu lâchement, dans le village, nous sommes soulagés de ne plus rencontrer cet inquiétant personnage.

 

Un habitant de Dordogne ayant souhaité garder l'anonymat.

 
 
***
 
Lily... 
 

Je fréquente depuis quelques mois une chorale près de chez moi. J'apprécie beaucoup les qualités musicales et pédagogiques dont fait preuve la dame qui en assure la direction.

Les morceaux qui constituent notre répertoire sont assez divers et je les trouve en général judicieusement choisis.

L'autre jour cependant, ce que notre chef de chœur a décidé de mettre à notre programme, c'est une chanson très connue de Pierre Perret dont le titre est "Lily".

Afin de rafraîchir la mémoire de ceux qui en auraient oublié la teneur, je vais d'abord vous en rappeler les paroles avant de vous communiquer la lettre de protestation que j'ai adressée à notre chef de chœur et à mes camarades choristes.  

 

 

 

Paroles de la chanson Lily par Pierre Perret  :

 

On la trouvait plutôt jolie, Lily

Elle arrivait des Somalis, Lily

Dans un bateau plein d'émigrés

Qui venaient tous de leur plein gré

Vider les poubelles à Paris

Elle croyait qu'on était égaux, Lily

Au pays de Voltaire et d'Hugo, Lily

Mais pour Debussy en revanche

Il faut deux noires pour une blanche

Ça fait un sacré distinguo

Elle aimait tant la liberté, Lily

Elle rêvait de fraternité, Lily

Un hôtelier rue Secrétan

Lui a précisé en arrivant

Qu'on ne recevait que des Blancs

 

Elle a déchargé des cageots, Lily

Elle s'est tapé les sales boulots, Lily

Elle crie pour vendre des choux-fleurs

Dans la rue ses frères de couleur

L'accompagnent au marteau-piqueur

Et quand on l'appelait Blanche-Neige, Lily

Elle se laissait plus prendre au piège, Lily

Elle trouvait ça très amusant

Même s'il fallait serrer les dents

Ils auraient été trop contents

Elle aima un beau blond frisé, Lily

Qui était tout prêt à l'épouser, Lily

Mais la belle-famille lui dit nous

Ne sommes pas racistes pour deux sous

Mais on veut pas de ça chez nous

 

Elle a essayé l'Amérique, Lily

Ce grand pays démocratique, Lily

Elle aurait pas cru sans le voir

Que la couleur du désespoir

Là-bas aussi ce fût le noir

Mais dans un meeting à Memphis, Lily

Elle a vu Angela Davis, Lily

Qui lui dit viens ma petite sœur

En s'unissant on a moins peur

Des loups qui guettent le trappeur

Et c'est pour conjurer sa peur, Lily

Qu'elle lève aussi un poing rageur, Lily

Au milieu de tous ces gugus

Qui foutent le feu aux autobus

Interdits aux gens de couleur

 

Mais dans ton combat quotidien, Lily

Tu connaîtras un type bien, Lily

Et l'enfant qui naîtra un jour

Aura la couleur de l'amour

Contre laquelle on ne peut rien

On la trouvait plutôt jolie, Lily

Elle arrivait des Somalies, Lily

Dans un bateau plein d'émigrés

Qui venaient tous de leur plein gré

Vider les poubelles à Paris.

 

 

Ma lettre de protestation : 

 

Chère F., chers amis de V.,

 

Je viens de recevoir la musique et les paroles de la chanson de Perret. Loin de moi l’idée d’aller forcer la main à la chorale, de tenter de dissuader celle-ci d’inscrire à son répertoire un morceau qui ne me convient pas. Elle a bien le droit, si ça lui chante, de le chanter. Mais elle le fera sans moi !

 

Croyez bien que, par ce refus, je ne cherche nullement à me singulariser et qu’il ne me plait pas du tout d’avoir l’air de faire ma chochotte. Cependant il m’est absolument impossible de prêter ma voix à une telle entreprise.

 

Pourquoi de ma part ce refus catégorique ? Eh bien pour des raisons générales, des raisons si l’on veut « de principe ». Et puis aussi des raisons plus personnelles, des raisons intimes qui tiennent à mon vécu, à un souvenir douloureux que je ne puis évoquer sans que la colère ne vienne à nouveau s’emparer de mon esprit.

 

La raison de principe, c’est que, sous couvert de bons sentiments, dans le but de se fabriquer aux yeux d’un public trop naïf une image gratifiante de courageux justicier et de généreux philanthrope, Perret a eu le culot de nous concocter un texte tissé de mensonges démagogiques, des mensonges, si l’on veut s’y arrêter cinq minutes, parfaitement grotesques. Un texte qui relève donc de la propagande politique la plus vile et la plus méprisable.

 

Ce qu’il évoque là ce sont des choses qui n’existent pas, qui n’ont jamais existé et relèvent de ce qu’il est devenu d’usage aujourd’hui de stigmatiser sous le nom de « fake news » ! Où est-il en effet l’hôtelier de la rue Secrétan, ce chien raciste qui, sous prétexte qu’elle a la peau noire, a refusé un lit à la pauvre Lily ? S’il vous plaît, M. Perret, son nom, son adresse ? 

 

Perret ironise aussi sur le « bateau plein d'émigrés qui venaient tous de leur plein gré vider les poubelles à Paris ». Il laisse donc entendre qu’on est allé les chercher et qu’on les a fait venir de force à Paris, tous ces Africains ! Qui peut croire une chose pareille ? Les centaines de milliers d’Africains qui, depuis 30 ans, débarquent tous les ans en France, personne n’est allé les chercher ; ils sont bien souvent entrés clandestinement ; ils sont même ce qu’on appelle pudiquement des « sans-papiers », c’est-à-dire des migrants illégaux ! Et ils ne viennent pas pour vider les poubelles mais pour bénéficier de conditions de vie et d’avantages sociaux dont ils ne pourraient bénéficier dans leurs pays. Tout le monde sait cela !

 

Les éboueurs parisiens, puisque Perret en parle, j’en dirai trois mots. Dans l’établissement du XIXème arrondissement où j’ai été en poste plusieurs années (le lycée/collège Bergson), j’ai eu affaire à leurs enfants. Et ils en avaient beaucoup. En effet, la plupart des éboueurs de la ville de Paris (les éboueurs pas les éboueuses !) sont des Maliens polygames. Comme ils sont bien payés, ils se sentent obligés (c’est à leurs yeux une question de standing au regard des critères sociaux de réussite en vigueur chez eux) de se procurer au pays et de faire venir en France une deuxième, voire une troisième et une quatrième épouse.

 

Mais la polygamie, c’est très bien en Afrique où cela fait partie des mœurs. Quand chaque femme a droit à sa propre case que vient périodiquement visiter le chef de famille, quand, dans le village, chaque individu mâle est habilité à remettre dans le droit chemin d’une taloche plus ou moins appuyée le gamin qui fait une bêtise. Mais à Paris, cela ne marche pas. Les différentes épouses du Malien doivent partager le même appartement fourni par les HLM de la Ville. Il y a donc inévitablement, entre ces femmes obligées de vivre les unes sur les autres, au milieu de leurs ribambelles d’enfants, des jalousies et des frictions qui grèvent considérablement l’ambiance.

 

Surtout, en Afrique (d’après ce que j’ai pu comprendre sans y être pourtant jamais allé), le rôle de la mère, le rôle de la femme, est essentiellement un rôle nourricier. L’éducation proprement dite, c’est aux seuls messieurs qu’elle incombe. Or, du fait de leurs occupations professionnelles et du nombre de rejetons considérable qu’ils totalisent, ceux-ci se trouvent dans l’incapacité de s’acquitter convenablement de ladite éducation. Ils sont d’autant plus dépassés par la tâche que le recours aux châtiments corporels, lesquels en Afrique vont de soi, sont en France proscrits.

 

Résultat : dans le collège Bergson, les petits Maliens (pas tous bien sûr mais la plupart), ne tenaient pas en place, couraient sans arrêt en tous sens et sautaient impunément sur les tables. Ils rendaient les classes presque ingérables pour les collègues, en majorité des femmes, qui en avaient la responsabilité.

 

Passons sur le fait pour Perret de présenter la vente de légumes à la criée comme un sort abominable, une oppression atroce : « Elle s’est tapé les sales boulots Lily / Elle crie pour vendre des choux-fleurs » ! Notre chansonnier assimilerait-il donc le travail sur un marché à un séjour dans l’enfer d’un bagne ? Mais peut-être est-ce avec les choux-fleurs qu’il aurait un problème. Sa mère l’aurait-elle forcé, étant petit, à en manger alors qu’il les avait en horreur ? Pour ma part, le chou-fleur, j’adore ça !

 

Autre sotte incongruité qui prête à sourire. Croyant donner plus de poids à sa dénonciation, Perret nous concocte une curieuse analogie entre une victime du racisme et un trappeur perdu dans sa forêt et exposé de ce fait à tous les dangers. « En s’unissant on a moins peur des loups qui guettent le trappeur », écrit-il alors. Mais ignorerait-il qu’ordinairement ce sont les trappeurs qui traquent les loups et non les loups qui traquent les trappeurs ?

Plus sérieusement, pourquoi Perret choisit-il d’envoyer sa chère Lily faire un petit tour aux Amériques ? Eh bien parce que notre pays ne lui offrant en réalité que trop peu d’exemples de racisme à mettre en exergue, il lui a paru plus commode d’aller en chercher là où, jusque dans la seconde moitié du XXème siècle, la ségrégation raciale a sévi sur une grande échelle. Aujourd’hui encore il en reste d’ailleurs d’assez nombreuses traces.

 

Mais en France, il n’a jamais existé de ségrégation raciale, ni sous la République, ni sous l’Ancien Régime. Ni dans les hôtels, ni aux terrasses des cafés, ni dans les bus, ni dans les écoles.. Nulle part ! Jamais ! C’est ce qu’ont pu constater les nombreux musiciens afro-américains, qui, après la guerre de 14 et à l’instar de Sydney Bechet ou de Joséphine Baker, ont décidé de s’installer définitivement de ce côté-ci de l’Atlantique.

 

Quant à Angela Davis, qu’en passant Perret semble proposer à notre admiration, c’est une personnalité à juste titre très controversée. Si celle-ci a eu effectivement le mérite de combattre avec ardeur le système ségrégationniste dans lequel étaient alors encore enfermés les Afro-américains dans son pays, elle fut aussi, ne l’oublions pas, une militante communiste active, laquelle a été en lien très étroit avec les régimes staliniens les plus oppressifs, par exemple ceux en place en RDA et à Cuba…

 

Venons-en enfin à ce que j’avais appelé « raisons personnelles ». J’ai été prof pendant plus de 40 ans et cela n’a pas toujours été rose. Mais un des pires souvenirs que je conserve de ma longue carrière dans l’enseignement, c’est celui d’avoir eu, une certaine année, à corriger au bac de français des copies d’élèves qui avaient précisément à commenter cette chanson. Je dois avoir encore, quelque part dans mes archives, des exemples des âneries que j’avais alors collectées sur leurs feuilles d’examen.

 

Mais ma colère n’était pas tournée contre ces pauvres potaches, lesquels, pris au piège, soumis à une lourde insistance, étaient en quelque sorte contraints de composer dans le sens qu’on leur suggérait. Ils se sont sentis en effet obligés de manifester une indignation plus ou moins véhémente, plus ou moins sincère, de tartiner maladroitement, tant bien que mal, leurs copies de bons sentiments antiracistes. Ma colère, elle s’adressait – elle s’adresse encore – aux autorités de l’Education Nationale qui, au lieu de choisir une belle page de la littérature française (il en est tant !), ont retenu, pour torturer les pauvres candidats, cette pochade misérable.

 

Alors, je suis prêt à chanter l’Internationale dans toutes les langues de la terre, y compris le russe, à chanter les autres œuvres du répertoire d’Eugène Pottier, mais aussi celles de Montéhus (La Butte Rouge, Gloire au 17ème, etc.) et de Gaston Couté (l’anarchiste beauceron, « le gâs qu’a mal tourné ») mais – qu’on m’en excuse ! – ce misérable factum de Perret, aussi médiocre d’écriture que putassier d’intention, non ça jamais !

 

Chordialement,

 

André Pouchet

 

 


Votre Fédération de la Dordogne